Sud-Kivu : Pour son efficacité, l’Office des Routes plaide pour le renouvellement de ses matériels en état de vétusté.
L’Office des Routes est un établissement public du gouvernement congolais ayant comme objet la gestion du réseau routier d’intérêt général en République démocratique du Congo.
Cette entreprise de construction travail jours et nuits pour poursuivre la vision du chef de l’État de désenclaver les régions isolées, augmenter la longueur du réseau routier en au pays, assurer la sauvegarde des routes et un entretien régulier.
Selon les statistiques tirées du rapport annuel de 2020, l’Office des Routes a entretenu 2951 kilomètres de linéaire sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et plus de 30 ponts ont été construits pour assurer le trafic de part et d’autre.
La direction provinciale de l’Office des routes en province du Sud-Kivu se range derrière la même mission depuis plusieurs années.
Des routes nationales et urbaines sont régulièrement entretenues avec le financement tant du gouvernement national que provincial.
Des ponts dans les 8 territoires de la province du Sud-Kivu sont toujours inspectés, réhabilités et parfois reconstruits à nouveau par cette entreprise étatique envie de suivre le chemin du désengorgement et assurer la connexion entre les villes et les territoires.
Néanmoins, 14 ans après la réception de ses machines au Sud-Kivu, la direction provinciale de l’Office des routes utilise encore les mêmes matériels reçus du gouvernement (son bailleur), une situation qui retarde parfois leurs interventions.
« Le plus grand problème que nous avons actuellement c’est la vétusté de nos matériels. Nous utilisons encore les mêmes machines qu’on avait reçu il y a de cela 14 ans et d’autres plus que ça. Cette situation cause la lenteur de travail mais on essaye juste de faire de notre mieux » a dit Anicet Kakesa, directeur provincial de l’Office des Routes.
Tout en espérant l’amélioration de la situation, ce haut responsable de OR au Sud-Kivu compte sur la volonté déjà manifesté par le gouvernement congolais.
Rédaction