Depuis le 22 juillet 2023, le gouvernement congolais à travers le ministère national  des infrastructures et travaux publics à relancer les travaux de réhabilitation de la Route Nationale n°5 axe Nyantende-Kamanyola.

Le ministre des infrastructures Alexis Gisaro qui été à la tête d’une forte délégation des autorités tant nationales que provinciales avait promis de remettre l’ouvre à la population dans un bref délai pour enfin soulager la souffrance des usagers de cette route à intérêt national.

Depuis la cérémonie marquant le lancement de ces travaux, aucun signe n’est visible pour un quelconque début des travaux sur cet axe routier, chose que déplorent les habitants de cette partie de la province du Sud-Kivu.

Selon un constat fait sur terrain par Road News ce samedi 2 septembre 2023, aucun engin n’est visible jusque-là sur cette route en délabrement avancé.

À quelques mettre du terrain de Nyantende où la première phase de réhabilitation s’était arrêté les années antérieures, rien évolue et le silence plane en rapport avec le blocage observer pour la réalisation de ce projet combien bénéfique pour la population congolaise.

Retrouvé sur place, Migabo Mongane Roger, habitant de Kabare sud regrette de voir les autorités congolaises faire une promesse à ciel ouvert mais sans pour autant revenir sur terrain afin de concrétiser leur promesse.

« C’est vraiment déplorable et honteux ce que nous ont fait vivre les autorités qui sont venues se venger devant nous disant que la route sera réhabilité pourtant c’était juste un mensonge. Nous vivons le calvaire sur cette route depuis des années. Quand on a vu les grandes autorités venir et promettre la réhabilitation on était contant sans savoir que c’était pour des fins politiques » a-t-il dit.

Même réaction pour François Mugisho, enseignant de son état et habitant de Nyantende. Pour lui, tout laisse croire qu’il s’agissait d’un discours populiste.

« La réhabilitation de cette route pourrait permettre de faciliter les échanges commerciaux entre la ville de Bukavu et celle d’Uvira. Regardez comment ils n’ont même pas levé le pousser depuis les annonces politique. Que le chef de l’État puisse s’investir dans ce dossier pour voir si au moins l’argent décaissé n’a pas été détourné comme » s’est confié Mugisho.

Il est à signaler que des organisations de la société civile ont eu à dénoncer cette forme d’arnaque politique dont la population a été victime en les faisant avaler des promesses sans réalisation.

Rédaction